
L’endiguement, qui consiste à contenir l’épidémie, va laisser sa place à l’atténuation, qui vise à la ralentir et la prendre en charge au mieux : un choix pragmatique.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va-t-elle changer son fusil d’épaule ? La célèbre institution, si elle a bien déclaré “l’urgence internationale” afin de combattre le coronavirus SARS-CoV-2 venu de la ville chinoise de Wuhan, persiste à qualifier la situation “d’épidémie”, soit une propagation limitée à un seul pays.
Face aux nouveaux foyers détectés en Italie, en Iran et en Corée du Sud, Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, a finalement déclaré, lundi, que le monde devait se “concentrer sur l’endiguement, en faisant tout son possible pour se préparer à une éventuelle pandémie [une épidémie soutenue dans plusieurs pays, NDLR]”. Si ce statut était officiellement proclamé, l’OMS entérinerait non seulement l’échec de la stratégie d’endiguement de la Chine, mais aussi la nécessité de mettre en place un nouveau plan.
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